Le marché de l’intérim en 2014

Quelles seront les tendances du recrutement en 2014 ?

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Que vous vous lanciez à peine dans la franchise ou que vous soyez un vétéran du secteur de l'intérim, vous partagez sans doute les inquiétudes de beaucoup de chefs d'entreprise. Avec une crise qui n'en finit pas de se terminer, tous les marchés sont devenus complexes à naviguer. Nous faisons ici le tour des points forts et des faiblesses de l'emploi en 2014.

Une fin d'année 2013 plutôt contrastée

Ça n'est un secret pour personne : l'emploi ne va pas bien en France. L'Insee estime que les secteurs principalement marchands ont perdu 107.700 emplois, soit une baisse de 0,7 %. Si La Tribune déplorait en novembre dernier un recul de l'emploi intérimaire de presque 1 % sur le mois précédent (d'après les chiffres du baromètre Prism'emploi, qui recense près de 80 % du secteur), les choses ne sont pas aussi tranchées. Car l'intérim résiste. Toujours d'après les estimations de l'Insee, le secteur a progressé au troisième trimestre 2013 avec un gain de 4800 emplois qui compensait les pertes du trimestre précédent. En un an, l'intérim aurait même gagné 0,6 % d'effectifs, c'est à dire 3300 postes.

Les chiffres ne sont évidemment pas uniformes, et d'importantes variations sont constatées d'un secteur ou d'une région à l'autre. Par exemple, l'Auvergne et la Normandie voient les rangs des travailleurs en intérim se garnir : +7 % pour l'Auvergne, +5,5 % pour la Basse Normandie et +4,3 % pour la Haute Normandie. En revanche, d'autres régions accusent des pertes comme le Languedoc-Roussillon, qui accuse une baisse de 10 %. Côté marché, ce sont les transports qui se sont montrés gagnants en octobre dernier, avec 2,6 % de hausse et les services qui sont la lanterne rouge (une baisse de 3,9 %). 

Les secteurs à surveiller en 2014

Encouragées par la reprise des carnets de commande au dernier trimestre, les agences de recrutement et les franchiseurs spécialisés dans l'intérim se sont mis à la prospective pour déterminer les secteurs les plus susceptibles de recruter cette année.

L'industrie semble être en bonne voie pour devenir un des pôles de l'emploi en 2014. Les transports, l'énergie et l'aéronautique créent des emplois, plus particulièrement à des niveaux de cadres et d'ingénieurs débutants. La SNCF devrait recruter 7.000 personnes tout au long de l'année. Mais si les grands groupes retrouvent leur dynamisme, il ne faut pas hésiter à se tourner vers les PME, très nombreuses dans ce secteur.

Les secteurs de la haute technologie sont également bien lancés pour 2014, et ce même si la demande en matière de cadres s'est tassée pendant la deuxième moitié de l'année dernière. Les développeurs sont comme toujours très recherchés, ainsi que les techniciens et les spécialistes marketing, principalement dans l'e-commerce.

Enfin, la santé est également en expansion, un nouveau signe d'une population vieillissante. L'hospitalisation à domicile et la multiplication des dispositifs médicaux stimulent le recrutement dans les secteurs médicaux, en particulier pour les métiers de la recherche & développement et du marketing.
 

 

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