5 idées reçues sur l'intérim

L'intérim souffre de multiples préjugés.

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L'intérim est un domaine qui souffre de bien des préjugés. Les franchiseurs comme les franchisés du secteur se doivent de combattre les idées reçues qui empêchent les jeunes et les moins jeunes de profiter des multiples possibilités apportées par l'intérim. Nous revenons sur 5 d'entre elles.

1. L'intérim, c'est juste des petits boulots

L'intérim est souvent vu comme un vivier de travailleurs non qualifiés, qui vont d'usine en grand magasin quand on a besoin d'eux. La vérité est très loin de cette idée reçue. Dans le marché de l'emploi de notre siècle, les entreprises ont des besoins ponctuels de personnels très qualifiés. Les diplômes et l'expérience sont les bienvenus dans les agences d'intérim. De nombreuses missions pour des profils de cadres sont également disponibles pour remplacer des collaborateurs en congé maladie, formation ou maternité. Il y a une place en intérim pour tous les métiers.

2. Les intérimaires travaillent mal

Pour certains chefs d'entreprise, embaucher un intérimaire représente un risque. Ils ont peur que la motivation ne soit pas au rendez-vous. Au contraire, un intérimaire est généralement plus ouvert et plus concentré qu'un collaborateur en CDI. Il sait qu'il n'a que peu de temps pour réaliser sa mission et qu'il doit être performant dès le premier jour. Quand à sa capacité de travail, contentons-nous de rappeler qu'un intérimaire est souvent quelqu'un qui préfère enchaîner les missions plutôt que de rester au chômage.

3. Faire de l'intérim, c'est faire une croix sur sa carrière

Travailler de manière temporaire, même dans un métier qui n'est pas le sien, ne peut que faire évoluer une personne. Les recruteurs voient d'un bon oeil les candidats qui se montrent proactifs et expérimentent professionnellement.

4. Faire de l'intérim, c'est perdre ses chances de décrocher un CDI

La peur de la précarité est un frein important pour les personnes tentées par l'intérim. Beaucoup se disent que pendant qu'elles sont en mission, elles ne cherchent pas activement un emploi stable et qu'elles ne seront pas disponibles si on leur en propose un. Prism'emploi estime que 20% des intérimaires sont embauchés à l'issue de leur mission. En outre, pour des raisons évidentes, les entreprises qui embauchent cherchent toujours parmi les intérimaires qui ont travaillé chez elles. Pour elles, il est moins onéreux et moins risqué d'embaucher quelqu'un qui connaît le métier, les procédures et la culture de l'entreprise.

5. L'intérim est une solution de derniers recours

On pense à tort que les personnes qui se dirigent vers l'intérim le font parce qu'elles n'ont pas été capables de décrocher un emploi autrement. En réalité, l'intérim n'est pas toujours subi. De nombreux jeunes diplômés choisissent l'intérim pour acquérir l'expérience que tous les employeurs recherchent et pour découvrir toutes les facettes de leur branche. D'après Prism'emploi, 76% des intérimaires acquièrent des compétences pendant leurs missions. Certains découvrent alors des métiers auxquels ils n'auraient pas pensé. D'autres s'en servent pour rebondir après une formation, d'autres encore pour travailler sur un projet de création d'entreprise en parallèle.
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